Médicomédia
A mon pressentiment, il vint ce jour
Ce desesperados Amemon d’amour …
D’un pas printanier, sous le soleil.
Surprise, je l’observais, ce Raminapareil,
A l’ombre des lauriers, je ralentis le pas :
Il s’éloigna …
Amusées, jouant à cache-cache, mes mirettes
Mesuraient la hauteur du cartable à la silhouette …
Sans se retourner, il s’engouffra
Dans une porte où l’attendaient d’autres pas.
Image silencieuse d’où aucun bruit
N’échappa de ce soudeur de nuits.
Le jour où Dieu pour son fils offrait
L’agneau de Dieu sous mon bras caché.
Raison pure, seule, témoin en ce mirage
J’étais dans le dos des adages.
Serait-ce pour me faire écrire
Ce que mon âme, pour lui, délire ?
Les manigances jouent autour de moi…
Que complote Dieu avec foi ?
Veut-il, en message, me faire savoir
Qu’il est là, le sauveur de mon noir ?
Ou pour divertir ma sensibilité nécessaire
M’envoie, comme prévu, Cessaire ? …
A votre ignorance, Amemon, en Surmoi,
Après 12h30, ce jour, nous étions trois !
23 Novembre 1989
jeannine Castel
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