Enjeux
Il vaut mieux réussir sa solitude que merdouiller à deux. ( France Culture)
A condition d’être deux
Seul serait malheureux.
A condition de rester seul
On cherche le tilleul
Qui calmerait ses insomnies
Qu’à deux on ennuie.
A condition d’être deux,
Même avec l’incompatible galeux,
On préfère supporter sa solitude
A deux et d’habitudes.
Deux rimes ont mis les voiles (1)
A deux, histoire de chauffer le poêle !
A condition d’être deux
Gueuler tout seul serai fâcheux
Difficile avec sa solitude
De rabâcher les mêmes inquiétudes.
Les deux rimes sont revenues
Elles ne se supportaient plus.
A condition d’être deux
Piètre folie de faux juteux
Qui s’éclaboussent au mieux
De leur amour à deux !
Les deux rimes s’ignorent
L’amour les dévore !
A condition d’être deux
On renoue pour du sérieux,
Soutenus par les écrits bibliques, parfois
A deux, on retrouve ainsi la foi.
Les deux rimes sans récidive
Restèrent chacune sur la rive passive.
Chantez les heures de la nuit
Les conditions à deux, à l’infini,
Chantez sur la solitude intérieure
L’éternelle passion du deux qui demeure.
Les deux rimes suivant la procession
Unirent leurs voies aux voix des compassions.
2 Octobre 1988 – Jeannine Castel
(1) La 2ème strophe sous le fluide farceur de quelque diablotin s’est trouvée raccourcie de deux vers.
J’ai donc agrémenté cette perte par un dialogue de deux rimes manquantes.
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