Sur les gradins
à Maurice Béjart
D’un univers où dansent les étoiles,
Il vint, aussi léger qu’un voile,
Sur nos scènes. Là, se mirent les pas
D’un génie que la danse épousa.
Chorégraphe insolite, l’ennui suffoque,
Défile l’escorte de ses époques.
Le corps de toute une compagnie se lie
A la beauté qui est son amie.
Intime regard où chacun s’évade,
Reflet indéfini d’une immortelle parade.
Le temps s’est épris du Présent d’une messe
Et toujours le silence majestueux de vos ivresses.
Quand viendra Vita Nova, la mort ressuscitera ,
Formes suspendues que tu créas .
Assis sur les gradins, l’homme contemplait
La lumière que son ombre cachait.
La mémoire m’offrit cet inaperçu,
Portée poétique de l’imprévu.
Chateauvallon - 6/7 Juillet 1996
Jeannine Castel
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