Brouillard

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Purée de pois ce 18 Décembre final
D’une année passée à cheval
Tant les jours, parfois si longs, défilent,
Ce matin gare aux automobiles !
La ville a la nausée enveloppante.
Comment la soigner de cette méchante
Vapeur condensée à l’envoutement
Cachant à la visibilité son néant.
Rareté d’une particularité si fugace,
Ce matin s’amusent les essuie-glaces.
Portée de dix mètres à l’attention,
Fantasmagoriques visions.
A tous ces fantômes déhambulants
D’ampleur, il leur faut tant.
Ils ont confondu le jour
A la nuit de leurs amours…
Attendons la décision naturelle
Qui de l’eau ou du vent sera leur ritournelle.
L’Oiseau de Feu, les yeux mi-clos,
Voit de tout en haut
La Ville de Toulon sortir de la torpeur.
Les embouteillages réveillent les chauffeurs…

1985 – Jeannine Castel

 

Publié dans : Littérature et Poésie |le 19 mai, 2015 |Pas de Commentaires »

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