J’entre dans la vie
Chambre ardente d’une espérance indéfinie,
L’attente soupire sur d’inconnus finis
Morts pour elle à la vie qui attend,
Insatisfaite d’un mors aux dents.
Mât de cocagne d’un idéal en fuite,
Relai d’un but, d’une folle poursuite,
D’un désir soumis, d’une sainte patience,
D’un bonheur insoluble épris d’impatience.
Citoyenne d’un royaume où tu m’as répondu,
Attendre ce que Dieu a vu …
Non je ne meurs pas, l’attente psalmodie,
Ne m’as-tu pas rejoint en cette poésie ?
Tu as dépassé, immuable désinvolture,
D’un dissemblable regard, cet arrêt en mesure !
Attendre c’est murir avant l’âge,
Attendre et dissoudre davantage.
J’attends dans les méandres de l’entente
Ce sûr soleil de Dieu, joyeux de cette attente.
2 Novembre 1997
Jeannine Castel
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