Sans oublier les oiseaux …
La vague alanguie, meurtrie d’orages,
S’échoue sur la grève qui absorbe ses eaux,
Redonne au ressac l’écume de sa rage,
Caresse d’un chant sa chute en rouleaux.
Le ciel est gris des humeurs quotidiennes
Laissant entrevoir du bleu à l’horizon.
Le soleil ouvre ses flegmatiques persiennes
D’où renait la beauté sous ses rayons.
Un voilier, poussé par la brise dominicale,
Berce ses occupants de remous vagabonds.
Il rejoint, en saluant le phare, le port,
Dernière escale d’une croisière aux îles d’Or.
Une Baie des Anges polyphone et joyeuse,
Où je contemple d’un regard
Cette journée de Mai frileuse
Avant de rejoindre le car.
Nice le 14 mai 1995 - Jeannine castel
Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.