Oeillades pour un sonnet
L’oeil, pupille émerveillée de multiples regards,
De tant de beautés malgré les blizzards,
De Caïn à Siva, sur orbite voyage,
Irisé de reflets des couleurs de l’âge.
De niveaux intérieurs il reçoit éloges,
Sur les pages du savoir il promène et loge,
Se brûle au soleil, fournaise oculaire,
S’attarde sur ces chemins de poussières.
Il caresse la grâce, lumière des sens,
Le sommeil ravit de son encens
Ses avides passions qu’il frôle.
Insatisfait, il ballade ses illusions,
Oeillères familières où valsent les cotillons,
A la cornée d’un rendez-vous qu’il auréole.
Une larme de cyclope en fête inonda ce sonnet
Où je me suis perdue et retrouvée
En un clin d’oeil !
Katmandou 27 Octobre 1996 - Jeannine Castel
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