Ewing, circus

ewing 147

Quels ancêtres félins lui ont donné
Ce plaisir du risque en ma maisonnée ?
Avec son embonpoint il se déplace,
Valeur sure pour la casse !
Amateur de vide, il fanfaronne,
Joue à chat perché sur de nombreux trônes.
Tient l’équilibre sur la boîte des croquettes
Tel un éléphant assis sur un tabouret,
Tantôt dompté par la hauteur d’une cachette,
Tantôt dompteur des autres minets et minette.
Il miaule devant les portes fermées,
S’enfuit aussitôt que j’interviens,
Se cache, s’amuse, me voilà désarmée,
Il récidive, O combien !
Il miaule et quémande mes caresses.
Il miaule, me regarde, si je cesse,
Il miaule afin que ma main
Frôle ce rendez-vous du petit matin.
Parfois, il prend de la hauteur,
Monte à l’assaut du vaisselier,
Savoure et domine en vainqueur
Ce monde plus bas de quelques pieds.
Si Ewing m’était conté … 

28 Février 2015 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
photo : Jeannine Castel

 

 

Publié dans : animaux, Littérature et Poésie |le 2 mai, 2015 |Pas de Commentaires »

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